Transaction immobilière

Les étapes de la transaction  immobilière

L’achat ou la vente d’une propriété immobilière est une démarche complexe qui implique plusieurs étapes cruciales. Que vous soyez un acheteur enthousiaste à la recherche d’une maison de rêve ou un vendeur cherchant à maximiser la valeur de votre bien, comprendre le processus de transaction immobilière est essentiel pour garantir une expérience fluide et réussie.

1. L'achat d'un bien immobilier

Définir son projet immobilier

Cette étape, bien que paraissant évidente, est souvent négligée sur le plan de l’organisation. Avant de vous lancer dans la quête du bien idéal, il est essentiel d’évaluer votre capacité d’emprunt. Ceci vous donnera une vision précise du budget dont vous disposez, vous permettant ainsi de mieux orienter vos recherches.

Pour déterminer le montant que vous pouvez consacrer à votre futur achat, envisagez de solliciter l’aide d’une banque ou d’un courtier. Ils peuvent vous aider à simuler de manière optimale votre plan de financement en fonction de votre profil, tenant compte de votre épargne, de votre situation professionnelle, de vos revenus, etc. Il est également possible d’utiliser de nombreux sites internet qui offrent des outils de simulation pour évaluer votre capacité d’emprunt en fonction des taux d’intérêt, de la durée du crédit et des mensualités.

En parallèle, prenez le temps d’établir une liste de vos critères de recherche et de vos impératifs, tels que le quartier, le nombre de pièces, la surface extérieure, etc.

Rechercher un bien immobilier

Une fois que vous avez défini votre projet et votre budget, vous pouvez entamer la recherche de votre bien de diverses manières, que ce soit en consultant des annonces en ligne sur des sites spécialisés, en vous faisant accompagner par une agence immobilière, en exploitant le bouche-à-oreille, etc.

Lorsque vous visitez un bien qui suscite votre intérêt, il est essentiel de recueillir des informations cruciales avant de vous engager. Voici quelques points à vérifier :

  • Demandez la superficie du bien, ce qui vous permettra de calculer le prix de vente au mètre carré et de le comparer avec les transactions précédentes dans la même zone via des sites comme Demande de valeur foncière.

  • Consultez le diagnostic immobilier pour vous informer sur des éléments tels que la présence d’amiante, le risque d’inondation et l’état du réseau électrique. N’oubliez pas de vérifier le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) du bien pour évaluer sa performance énergétique et anticiper d’éventuelles dépenses liées à la consommation d’énergie.

  • Réclamer le montant des charges de copropriété.

  • Renseignez-vous sur le montant des impôts locaux, en particulier la taxe foncière.

  • Prenez contact avec la mairie pour obtenir des informations sur d’éventuels projets urbains susceptibles d’affecter le quartier. N’oubliez pas de consulter le plan local d’urbanisme (PLU), qui influence, par exemple, la possibilité de construire une extension.

Rédiger une offre d’achat

Une fois que vous avez défini votre projet et votre budget, vous pouvez entamer la recherche de votre bien de diverses manières, que ce soit en consultant des annonces en ligne sur des sites spécialisés, en vous faisant accompagner par une agence immobilière, en exploitant le bouche-à-oreille, etc.

Lorsque vous visitez un bien qui suscite votre intérêt, il est essentiel de recueillir des informations cruciales avant de vous engager. Voici quelques points à vérifier :

  • Demandez la superficie du bien, ce qui vous permettra de calculer le prix de vente au mètre carré et de le comparer avec les transactions précédentes dans la même zone via des sites comme Demande de valeur foncière.

  • Consultez le diagnostic immobilier pour vous informer sur des éléments tels que la présence d’amiante, le risque d’inondation et l’état du réseau électrique. N’oubliez pas de vérifier le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) du bien pour évaluer sa performance énergétique et anticiper d’éventuelles dépenses liées à la consommation d’énergie.

  • Réclamer le montant des charges de copropriété.

  • Renseignez-vous sur le montant des impôts locaux, en particulier la taxe foncière.

  • Prenez contact avec la mairie pour obtenir des informations sur d’éventuels projets urbains susceptibles d’affecter le quartier. N’oubliez pas de consulter le plan local d’urbanisme (PLU), qui influence, par exemple, la possibilité de construire une extension.

Signer une promesse de vente

Bien que cette étape puisse être facultative, elle est fortement recommandée pour sécuriser la transaction. En effet, l’avant-contrat permet de définir de manière claire les termes et conditions de la vente.

Pour établir la promesse de vente, vous avez deux options :

  • Rédiger un acte sous signature privée directement avec le vendeur

  • Faire établir un acte authentique par l’intermédiaire d’un notaire.

 

Bien que l’intervention d’un notaire ne soit pas obligatoire à ce stade, il est judicieux d’y recourir. La promesse de vente comprend des clauses essentielles à la transaction et engage fermement le vendeur et l’acheteur.

La promesse de vente doit contenir diverses informations sur le vendeur, l’acheteur, le bien et la transaction.

Les informations nécessaires pour la promesse de vente

Informations sur le vendeur et l’acheteur  :

  • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur.

Informations sur le bien  :

  • Adresse du bien.

  • Origine du bien (date du précédent acte de vente, nom du précédent propriétaire).

  • Descriptif détaillé du bien, pouvant inclure un plan.

  • Existence d’hypothèques ou de servitudes.

  • Pour un logement en copropriété : les informations spécifiques à la copropriété (règlement de copropriété, procès-verbaux des assemblées générales des trois dernières années, montant des charges courantes du budget prévisionnel, etc.).

Informations sur la transaction :

  • Montant des honoraires du professionnel chargé de la vente et indication de la partie responsable du paiement (acheteur ou vendeur).

  • Prix de vente et modalités de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt).

  • Durée de validité de la promesse de vente et date limite de signature de l’acte de vente définitif.

  • Informations relatives aux conditions d’exercice du droit de rétractation.

  • Date de disponibilité du bien.

La différence entre promesse de vente et compromis de vente

Ces deux types d’avant-contrat, bien qu’apparemment similaires, se distinguent principalement par ceci : la promesse de vente engage uniquement le vendeur, tandis qu’un compromis de vente a le pouvoir de contraindre les deux parties à finaliser la vente.

La promesse de vente

La promesse de vente, c’est quand le propriétaire promet de vendre son bien à un acheteur à un prix fixé. L’acheteur a alors une exclusivité pour décider s’il veut acheter le bien pendant une période généralement de trois mois. Le propriétaire ne peut pas changer d’avis ni proposer le bien à quelqu’un d’autre pendant ce temps. En échange de cette exclusivité, l’acheteur paie une somme, souvent entre 5 % et 10 % du prix de vente, appelée indemnité d’immobilisation. Si l’acheteur achète le bien, cette somme est déduite du prix total. Si l’acheteur renonce à l’achat (sauf pendant les 10 jours de rétractation ou si une condition suspensive comme l’obtention du prêt n’est pas remplie), le propriétaire conserve l’indemnité. La promesse de vente doit être confirmée par un acte authentique notarié ou un acte sous signature privée enregistré dans les dix jours suivant son acceptation par l’acheteur.

Le compromis de vente

Le compromis de vente, engage le vendeur et l’acheteur à finaliser la vente à un prix fixé. Juridiquement, le compromis équivaut à une vente. Si l’une des parties se rétracte, l’autre peut la contraindre par voie judiciaire, sauf en cas de rétractation dans le délai de 10 jours ou si une condition suspensive, comme l’obtention du crédit par l’acheteur, n’est pas réalisée.

Au moment de la signature du compromis, l’acheteur verse un dépôt de garantie, habituellement entre 5 % et 10 % du prix de vente, qui sera déduit du prix total lors de la signature de l’acte notarié.

Contrairement à la promesse de vente, le compromis n’est pas soumis à l’enregistrement fiscal, ce qui peut être perçu comme un avantage. Cependant, en cas de désaccord sur les conditions suspensives, les parties restent liées par le compromis, sauf accord amiable ou décision de justice. À la différence d’une promesse unilatérale de vente, où les parties recouvrent leur liberté si l’acheteur ne lève pas l’option.

Signer l’acte de vente

Lors de cette dernière étape, la transaction devient officielle, et vous devenez le propriétaire du bien. L’acte de vente doit être un acte authentique, établi par un notaire.

Vous avez le choix entre un notaire unique ou deux notaires, représentant respectivement le vendeur et l’acheteur. Après la signature de l’acte de vente, vous recevez les clés en échange du paiement convenu pour le bien et des frais d’acquisition, souvent appelés « frais de notaire ».

Bien que le notaire vous fournisse des attestations de propriété après la signature de l’acte, nécessaires pour vos démarches administratives, la patience est encore requise avant d’obtenir votre titre de propriété. Le notaire doit effectuer diverses formalités, dont l’enregistrement de l’acte de vente au service de publicité foncière. Une fois cette étape achevée, le notaire reçoit une copie de l’acte authentique cachetée par l’administration fiscale. Ce document, qui constitue votre titre de propriété, est conservé pendant 100 ans par le notaire avant d’être remis aux archives départementales.

A savoir

Si vous avez choisi de ne pas passer par l’étape préalable du compromis de vente ou de la promesse de vente et que vous signez directement l’acte de vente, en tant qu’acheteur, vous bénéficiez d’un délai de réflexion de 10 jours. Pendant cette période, le notaire vous remet un projet d’acte de vente que vous ne pourrez signer qu’une fois le délai de réflexion terminé. comme l’obtention du prêt n’est pas remplie), le propriétaire conserve l’indemnité. La promesse de vente doit être confirmée par un acte authentique notarié ou un acte sous signature privée enregistré dans les dix jours suivant son acceptation par l’acheteur.

2. La vente d'un bien immobilier

Estimer son bien immobilier

Avant de mettre votre bien en vente, il est essentiel d’estimer son prix. Vous pouvez utiliser des simulateurs en ligne gratuits disponibles sur des plateformes de diffusion de biens, des agences immobilières, ou même le site du gouvernement. Cette première estimation vous donne une base pour commencer votre processus de vente.

Ensuite, il est recommandé de consulter un expert immobilier. Leur rôle est de fixer un prix qui reflète la valeur actuelle du marché. Les experts sont impartiaux et objectifs, offrant des estimations précises grâce à leur connaissance approfondie des secteurs et leur capacité à valoriser les atouts d’un bien.

L’estimation de votre bien marque le début de la mise en vente. Il est crucial de ne pas surestimer ou sous-estimer le prix de vente pour bien démarrer ce processus.

Signer un mandat de vente

Bien que ce ne soit pas une étape obligatoire de la vente immobilière, de nombreux vendeurs choisissent de signer un mandat de vente. Beaucoup font appel à des agents immobiliers pour gérer la vente de leur propriété. Lorsque vous optez pour cette option, il est nécessaire de signer un mandat avec le professionnel choisi. Vous avez le choix entre plusieurs types de mandats, tels qu’exclusif, semi-exclusif ou simple.

La signature d’un mandat avec un professionnel immobilier offre plusieurs avantages, notamment :

  • Profiter du réseau de promotion de l’agence.

  • Bénéficier de leur fichier clients.

Avoir accès à l’expertise de divers agents immobiliers travaillant pour la même agence.

Valoriser le bien

Pour susciter l’intérêt de nombreux acheteurs potentiels, la qualité des photos est cruciale. Plus elles sont soignées, plus votre bien immobilier paraîtra attrayant. Le premier impact visuel, que ce soit en photo ou en personne, est souvent déterminant. À l’heure actuelle, avec une concurrence accrue sur le marché, il est particulièrement important de mettre en valeur l’intérieur. Il est essentiel de prendre en compte des éléments tels que l’électricité, les finitions et même les changements de menuiseries. Une décoration épurée permettra aux futurs acquéreurs de se projeter plus facilement dans la maison ou l’appartement.

Réaliser les diagnostics immobiliers requis

C’est maintenant une obligation légale : avant toute transaction immobilière, les diagnostics immobiliers, regroupés dans le Dossier de Diagnostics Techniques (DDT), doivent être réalisés. Ce dossier doit être complété avant la signature du compromis de vente et sera systématiquement demandé par le notaire.

Pour mettre un bien en vente en ligne ou en agence, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et l’ERP (Etat des Risques et Pollutions) sont indispensables.

Voici la liste des diagnostics immobiliers obligatoires pour la vente :

  • DPE : mesure de la consommation énergétique.

  • Diagnostic amiante avant vente : pour les logements construits avant 1997.

  • Diagnostic Loi Carrez : obligatoire dans les copropriétés.

  • Repérage plomb : pour les logements construits avant 1949.

  • Diagnostic termites : dans certaines zones définies par arrêté préfectoral.

  • État des Risques et Pollutions : ERP.

  • État de l’installation de Gaz : pour les installations de plus de 15 ans.

  • État de l’installation électrique : obligatoire pour les installations de 15 ans et plus.

  • Diagnostic assainissement non collectif.

  • Diagnostic « état des nuisances sonores aériennes » (obligatoire dans certaines zones géographiques conformément à l’article L. 112-6 du code de l’urbanisme).

Les rapports obtenus permettront d’identifier les points à améliorer, augmentant ainsi les chances de vente.

Effectuer les visites du logement

Une fois la partie administrative lancée, vous ou votre agent immobilier pourrez organiser les visites. Avant chaque visite, assurez-vous que le logement soit bien rangé pour maximiser vos chances.

Même si vous êtes bien familiarisé(e) avec votre maison, il est recommandé de laisser un professionnel effectuer les visites. Un professionnel sera objectif, car un propriétaire peut être trop émotionnel et subjectif en ce qui concerne les qualités de sa propriété.

Traiter les propositions d'achat

Lors des visites, des offres d’achat peuvent être proposées. Un bien estimé correctement a de meilleures chances de se vendre.

En plus du montant proposé, d’autres facteurs sont à considérer :

  • L’apport personnel.

  • Les moyens de financement.

  • L’existence d’un accord de principe d’une banque…

Ces aspects peuvent conduire à privilégier une offre moins élevée mais plus solide. Généralement, lorsqu’une offre est faite au prix demandé, la vente est acceptée.

Signer la promesse de vente

L’une des étapes consiste à conclure la promesse de vente ou le compromis de vente. Les agents immobiliers ont le droit de rédiger et de signer ces documents. Avant que le notaire ne finalise la transaction, cet engagement formel lie l’acheteur et le vendeur.

Bien que cette étape de la vente immobilière soit facultative, il est vivement recommandé de la suivre pour garantir la sécurité de la transaction. L’avant-contrat permet en effet de définir clairement les conditions générales de la vente.

Signer l'acte de vente

La dernière étape de la vente immobilière consiste à signer le véritable contrat de vente chez le notaire, intervenant après la signature de l’engagement de vente, généralement 2 à 3 mois plus tard.

L’acte de vente est signé devant notaire, que ce soit par le vendeur ou l’acheteur. Durant cette étape finale de la vente immobilière, le vendeur transfère enfin ses droits de propriété sur le bien.

Pendant ce rendez-vous, le notaire :

  • Vérifie à nouveau la conformité de tous les documents et annexes.

  • Lit l’acte de vente aux deux parties.

  • Reçoit le paiement total du bien.

  • Remet officiellement les clés au nouveau propriétaire, sauf en cas d’une entrée dans les lieux décalée.

  • Fournit une copie de l’acte de vente à chaque partie.

C’est à cette étape que vous devenez officiellement propriétaire du bien. Le contrat de vente doit être rédigé sous forme d’un véritable contrat par un notaire.

3. Conclusion

En résumé, que vous soyez vendeur ou acheteur, la vente immobilière nécessite une attention méticuleuse à chaque étape. De la préparation du bien à la signature chez le notaire, chaque détail compte. Pour le vendeur, la valorisation du bien est essentielle, tandis que l’acheteur doit être attentif aux diagnostics, aux négociations et à la clarté des offres. La collaboration transparente entre toutes les parties et l’implication de professionnels qualifiés garantissent le succès de la transaction. En somme, chaque vente est unique et mérite une approche réfléchie et professionnelle.